Cas pratiques : exigences selon les systèmes de cultures bretons
Un polyculteur-éleveur du sud-Finistère, tourné vers les céréales-ensilage (triticale, ray-grass, maïs), privilégiant l’autonomie, valorisera souvent un semoir mécanique combiné avec sa herse rotative – faible coût, robustesse, capacité à semer tôt ou tard selon l’état du sol.
Une exploitation spécialisée en légumes frais du nord Ille-et-Vilaine (carotte, haricot, oignon) misera sur un semoir de précision monograine pour garantir une levée homogène, chaque rang compte.
Les exploitations de grandes cultures, dans les zones moins pentues des Côtes-d’Armor ou du Centre-Bretagne, optent pour des semoirs pneumatiques de forte capacité (>1000 litres), couplés à la modulation de dose via GPS : à la clé, jusqu’à 5% d’économie de semence/an sur 120 ha semés (Source : Terres Inovia – Retour d’expérience 2021).
Les adeptes du strip-till ou semis sous couvert vivant privilégieront des semoirs capables d’ouvrir la ligne tout en limitant le perturbation du sol, disques crénelés, chasse-débris et, idéalement, double trémie pour semence et engrais.