Au final : une question de contexte, de besoins et de réseau
Il n’existe pas de vainqueur unique : un tracteur John Deere affiche une robustesse hors pair, une valeur de revente solide et des solutions de guidage avancées, ce qui séduit sur les exploitations céréalières et les ETA de taille importante. New Holland propose une alternative technique et économique convaincante, surtout sur les exploitations de taille moyenne ou les ateliers spécialisés où la capacité à réparer soi-même et la simplicité font la différence.
Plutôt que de choisir sur un coup de cœur ou sur la marque familiale, mieux vaut faire un tour terrain : comparer le parc régional, interroger les voisins, tester la réactivité du SAV local. Parfois, c’est la qualité de la concession — et non la marque sur la calandre — qui pèsera vraiment dans la balance.
Pour vous positionner, posez-vous trois questions clés :
- De quelle disponibilité avez-vous vraiment besoin en pleine saison ?
- Quelle part de vos travaux pourrait être automatisée/optimisée par un guidage de précision ou un bon ISOBUS ?
- Quel est votre niveau d’autonomie mécanique, aujourd’hui et demain ?
Les deux marques gardent le cap sur la fiabilité. C’est, au bout du compte, votre contexte de travail breton, la proximité de votre concessionnaire et votre organisation interne qui dicteront le choix le plus rentable sur le long terme.
Sources : Terre-net, Matériel Agricole, Agriaffaires, Ouest-Agri, Promodis, retours utilisateurs groupes Facebook « John Deere France » et « New Holland Entraide », Matériel Agricole Test, réseaux de concessionnaires bretons (Le Masson, Le Normand).